mardi 19 janvier 2010

ATTENDRE des réponses.

Lors de ce laps de temps où être dans le flou le plus total est presque inévitable, certaines choses changent. Un instant banal prend beaucoup plus d'importance ; alors qu'hier, ce n'était juste qu'un moment faisant partie d'un quotidien monotone.
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Être forcé d'entrer dans une cage de verre et ne rien laisser paraître pour protéger celle qu'on appelle famille, ceux qu'on appelle amies. A force de jouer le jeu des faux-semblants, la perte de contrôle de soi est imparable. Cela en devient tellement effrayant.
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J'en arrive à être épuisée, exténuée, fatiguée, je ne veux et ne peux plus combattre. Mais qui irait se douter qu'au fond, j'aimerai tant qu'on me tende la main ? Personne.
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Alors je suis là, à attendre.

dimanche 17 janvier 2010

"Une vie"

[...] Elle se croyait si directement poursuivie par une malchance obstinée contre elle qu'elle devenait fataliste comme un Oriental ; et l'habitude de voir s'évanouir ses rêves et s'écrouler ses espoirs faisait qu'elle n'osait plus rien entreprendre, et qu'elle hésitait des journées entières avant d'accomplir la chose la plus simple, persuadée qu'elle s'engageait toujours dans la mauvaise voie et que cela tournerait mal. Elle répétait à tout moment : "C'est moi qui n'ai pas eu de chance dans la vie." Alors Rosalie s'écriait : "Qu'est-ce que vous diriez donc s'il vous fallait travailler pour avoir du pain, si vous étiez obligée de vous lever tous les jours à six heures de matin pour aller en journée ! Il y en a bien qui sont obligées de faire ça, pourtant, et, quand elles deviennent trop vieilles, elles meurent de misère." [...]

Et Jeanne, alors, ne répondait plus rien.

vendredi 15 janvier 2010

"Les aléas de la vie"

Parce que les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait. Perdre le contrôle et accumuler les déceptions. Encaisser sans réelle réaction ou au contraire, réagir excessivement sans penser à la peine qu'on le peut causer égoïstement à une personne que l'on aime.

Dans ces moments là, j'ai juste envie de mettre en marche une perceuse et la diriger vers mes tempes.

Ne plus réfléchir, ne plus penser.

On finirait par devenir fou, ou par mourir, si on ne pouvait pas pleurer. [Maupassant]