Je me brûle et me noie ;
[...] J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
[...] Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
[...] Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
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[...] J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
[...] Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
[...] Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
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Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.
■ Louise Labé
Sonnet VIII