vendredi 19 juin 2009

"La vie, c'est Paris ! Paris, c'est la vie !"

Comme cela est étrange, ce week end passait avec vous me semble si lointain.

On peut détruire le souvenir
avec des mots, mais non la beauté
de ce souvenir.
Je nous revoie à la gare, se rencontrant toutes les quatres ensembles pour la première fois. Je me souviens encore du bruit assourdissant qui régné dans cet espace ferroviaire, de la petite brise parisienne, des gens autour de moi. Je me souviens également d'un ange et son ballon rouge vif, d'une belle Isabel qui s'est enchainée à mon bras dès ma sortie du train et d'une nouvelle soeur qui ne cessait de me sourire.

J'anticipais beaucoup de rencontrer trois amies connue via un forum, me posant tout un tas de question. "Est ce que la complicité sera toujours présente ?" "Serait ce bizarre de les prendre dans mes bras dès notre première rencontre ?". Questions tellement futiles quand on sait que tout c'est déroulé très naturellement.

On dit que le temps défile quand on apprécie ce qu'on vit. Cela doit être vrai car je n'ai même pas eu le temps de reprendre mon souffle que j'étais déjà sur le chemin du retour, les yeux embrumés de mélancolie. Quel dur retour à mon quotidien si fade. J'étais loin d'imaginer que je pouvais encore plus m'attacher à vous que je ne l'étais déjà.


Ce week end est et restera un exellent souvenir abreuvé d'éclats de rires, d'émerveillement, de joie, de bétises et surtout de tendresse.



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Il n'y a rien de plus exaltant que de rencontrer
des personnes aussi surprenantes
et de s'y attacher malgré la distance.
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mardi 16 juin 2009

"Quelle étrangeté d'être interpellée par un sonnet !"

Je vis, je meurs ;
Je me brûle et me noie ;

[...] J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,

[...] Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.

[...] Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
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Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.



■ Louise Labé
Sonnet VIII

mardi 9 juin 2009

"Rendez moi mon poupon !"



Enfance
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Période de la vie humaine allant de la naissance à la puberté.



Une époque où tout était agréablement simple et où je n'avais pas conscience de la réalité qu'est la vie.

Ne pas être accabler par les responsabilités et s'amuser. Juste s'amuser. Et se blotir contre une mère quand on a le moindre petit bobo. S'esclaffer pour des choses insignifiantes. Rejoindre le lit des parents après un mauvais rêve. Attendre noël avec une impatience démesuré. Vivre pleinement sans réel contrainte.

En regardant quelques photos prisent lors de cette période, je me remémore certains rêves déchus. Rêves omniprésents, utopistes. Cela me donne un goût amère.

Grandir. Comme c'est étrange.

lundi 1 juin 2009

Le cinéma est mon évasion hors du temps

Rien ne vaut l'évasion que peut apporter un film.

Oublier toute réalité lors de ce laps de temps. 1h. 2h. La durée n'importe peu.


Une grande salle de cinéma. L'odeur du pop corn qui titille les narines. Les lumières s'éteignent. La salle se calme.

Agréable journée qu'était celle d'aujourd'hui. Un lundi de Pentecôte en compagnie d'Anges et Démons. Intriguante et passionnante histoire signée Ron Howard.


Histoire qui m'a propulsé dans un complot contre le Vatican. Une course contre la montre affolante. Des révélations surprenantes.

Une fin ...

Le générique qui cloture l'évasion défile. Les lumières se rallument. Les gens se lèvent. Empreintent la porte de sortie.

Brusque retour dans le monde réel.


Une petite douceur pour terminer cette après midi. Chocoglacé.

Quand la gourmandise me tient ~