vendredi 19 février 2010

I miss you so much. Your light, your smile, your way and everything about us. Though you're gone, you're still here. In my heart, in my tears. You sure left your mark and we were just getting started. Sometimes I get so mad, I scream and swear at this because this isn't how we planned it. I sit here, in a cold room. Prayin' Waiting on you to run back through that door.
p
Rascal Flatts Forever

dimanche 14 février 2010

"Ma Kekette, il faut que tu lis Une prière pour Owen !"

Voilà une oeuvre que je viens de finir. Dès la première phrase, le ton est donné : Si je suis condamné à me souvenir d’un garçon à la voix déglinguée, ce n’est ni à cause de sa voix, ni parce qu’il fut l’être le plus petit que j’ai connu, ni même parce qu’il fut l’instrument de la mort de ma mère. C’est à lui que je dois de croire en Dieu ; si je suis chrétien, c’est grâce à Owen Meany. Dès la première phrase, on sent qu'on ne sortira pas indemne de ce roman. Owen est un personnage hors norme. Outre le fait qu'il ai une voix ridicule et qu'il soit petit, sa conviction d'être l'instrument de Dieu est irrévocable. Les convictions qu'on peut avoir sont toutes bousculées. La perception de la vie change littéralement. Et ce qu'on appelle "amitié" devient encore plus important.


[...] Quand nous tenions Owen au-dessus de nos têtes, quand nous nous le passions de l'un à l'autre - sans le moindre effort -, nous croyions qu'il ne pesait rien du tout. Nous ignorions que d'autres forces participaient à notre jeu. Je sais aujourd'hui que ces forces participaient à notre jeu. Je sais aujourd'hui que ces forces contribuaient à nous faire croire qu'Owen ne pesait rien ; c'étaient les forces que notre scepticisme nous empêchait d'admettre, les forces en lesquelles nous négligions de croire - et elles soulevaient aussi Owen Meany, nous l'arrachant des mains.

"Je ne cesserai jamais de te le dire : O Dieu, par pitié, rends-le nous !" John Irving

samedi 13 février 2010

"Quand l'ennui facheux me prend !"

Un petit questionnaire made in Mlle Biiiiip. Un grand merci pour ces questions dès plus intéressantes qui m'ont occupés pendant un peu plus d'une heure. Tu m'as tout simplement sauvé la vie car je pensais faire le saut de l'ange. Que veux tu, l'ennui me donne des ailes.


1 - Le(s) métier(s) que tu voulais faire étant gosse ? Il y en avait pas mal. Professeur de littérature. Astronaute. Agent Secret ; ça paraissait exitant. Et bien sur, styliste. Je pense que si j'avais eu l'argent nécessaire, j'aurai foncé.

2 - T'es tu fixé des objective pour ton avenir ? Prendre ma vie en mains et par la même occasion, voler de mes propres ailes loin de cette ville qui regorge de mauvais souvenirs.

3 - Ton top 10 de chansons (tout confondu) :

1° Jimmy Eat World - 23
2° Tohoshini - Love In The Ice
3° Muse - Sing For Absolution
4° Yiruma - Kiss The Rain
5° Kat-Tun - Water Dance
6° Dong Bang Shin Ki - "O"
7° Miyavi - Itoshi Ito
8° Fall Out Boy & Timbaland - One And Only
9° The Fray - Look After You
10° Kyo - Qui Je Suis

4 - As-tu déjà fini une soirée la tête dans la cuvette des WC ? Malheureusement, oui. Et ce n'était pas vraiment plaisant !

5 - Ta série préférée ? (pas de drama, y'en a marre des citrons) C'est nouveau, tu as un problème avec les citrons ? x) Sinon, je suis tentée de dire Stargate SG-1. Surment parce que je suis retombée sur la fameuse porte des étoiles grâce à NRJ12 \O/

6 - Décris tes amis, ce qu'ils t'apportent : En général, la plupart sont présents et ils se comptent sur les doigts d'une main. Ils m'apportent le peu de stabilité que je peux avoir dans ma vie, et contribuent largement à mon bien être. Comme une seconde famille.

7 - Quel été ton dernier achat ? Un paquet d'Hollywood Chewing Gum. Tu t'attendais à quoi ? A un string rouge ? :)

8 - Quel serait le pire défaut chez une personne ? L'hypocrisie. Dans toutes relations, rien ne vaut la franchise.

9 - Un défis que tu te lancerais ? Passer mon permis. J'espère que j'arriverai à dépasser la peur que je ressens à l'égard des autres conducteurs.

10 - Aimes tu Dada, si oui pourquoi, autre le fait qu'elle soit génial ? (Bah quoi, c'moi qui est fait le questionnaire, je peux frimer) J'aime le "si oui" x) N'en doutes pas, je t'aime. Pourquoi ? Très bonne question.

Je pourrai te donner d'innombrable raisons mais je vais me contenter de dire que c'est parce que tu es toujours présente pour moi, à me redonner le sourire en me sortant divers blagues que tu trouves assez drôle sur le coup. J'aime tes mimiques, comme par exemple quand tu lis ; ta tête sur tes deux mains. J'aime tes expressions et le fait que tu m'en sors de nouvelles chaques jours, ou presque. J'aime la voix que tu prends quand tu veux me demander quelque chose. J'aime ton côté terriblement enfantin ; oui, tu as toujours 16 ans. Et surtout, j'aime le fait de pouvoir accorder une confiance totale en quelqu'un. Tu pourrais me bander les yeux sans rien me dire, je me laisserai guider sans aucunes craintes.

Sans toi, je crois que je ne serais plus là. Ou alors, je serais enfermée dans un bel asile près d'une belle montagne en Auvergne.

mercredi 3 février 2010

"Tout le monde part un jour."

1... 2... 3... 4.

Un jour, tu as prononcé : Je serai toujours là pour toi. Aujourd'hui, où es tu ? M'entends tu la nuit ? Je ne cesse de te pleurer en pensant que tu n'es plus là. J'ai tant de questions qui demeurent sans réponses, tant de choses à t'avouer et finalement, tant de choses à te prouver.
'
Où es tu ?!

La folie me guette. Entre faux-semblants et sentiments, je perds pieds avec la réalité. Reprenez vos sourires ! Reprenez vos éclats de rires ! Ils sont en train de me tuer. Je n'arrive plus à jouer ce jeu dès plus pitoyable. Que la torpeur m'atteint ! Qu'on m'arrache le coeur !

Désillusion. Fatalité. Abîme.

Certaines personnes disent que perdre quelqu'un, c'est perdre une partie de soi. Véridique ou non, au final que suis je ? Une coquille preque vidé qui ne demande qu'à être achevé. Par pitié ! Achevez-moi sur le champs !

Ô Seigneur... M'as tu entendu dans l'une de tes nobles maisons ?

La psychose a surment dû m'attraper pour que j'interpelle l'invisible...

[R.I.P ♥]

mardi 19 janvier 2010

ATTENDRE des réponses.

Lors de ce laps de temps où être dans le flou le plus total est presque inévitable, certaines choses changent. Un instant banal prend beaucoup plus d'importance ; alors qu'hier, ce n'était juste qu'un moment faisant partie d'un quotidien monotone.
.
Être forcé d'entrer dans une cage de verre et ne rien laisser paraître pour protéger celle qu'on appelle famille, ceux qu'on appelle amies. A force de jouer le jeu des faux-semblants, la perte de contrôle de soi est imparable. Cela en devient tellement effrayant.
.
J'en arrive à être épuisée, exténuée, fatiguée, je ne veux et ne peux plus combattre. Mais qui irait se douter qu'au fond, j'aimerai tant qu'on me tende la main ? Personne.
.
Alors je suis là, à attendre.

dimanche 17 janvier 2010

"Une vie"

[...] Elle se croyait si directement poursuivie par une malchance obstinée contre elle qu'elle devenait fataliste comme un Oriental ; et l'habitude de voir s'évanouir ses rêves et s'écrouler ses espoirs faisait qu'elle n'osait plus rien entreprendre, et qu'elle hésitait des journées entières avant d'accomplir la chose la plus simple, persuadée qu'elle s'engageait toujours dans la mauvaise voie et que cela tournerait mal. Elle répétait à tout moment : "C'est moi qui n'ai pas eu de chance dans la vie." Alors Rosalie s'écriait : "Qu'est-ce que vous diriez donc s'il vous fallait travailler pour avoir du pain, si vous étiez obligée de vous lever tous les jours à six heures de matin pour aller en journée ! Il y en a bien qui sont obligées de faire ça, pourtant, et, quand elles deviennent trop vieilles, elles meurent de misère." [...]

Et Jeanne, alors, ne répondait plus rien.

vendredi 15 janvier 2010

"Les aléas de la vie"

Parce que les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait. Perdre le contrôle et accumuler les déceptions. Encaisser sans réelle réaction ou au contraire, réagir excessivement sans penser à la peine qu'on le peut causer égoïstement à une personne que l'on aime.

Dans ces moments là, j'ai juste envie de mettre en marche une perceuse et la diriger vers mes tempes.

Ne plus réfléchir, ne plus penser.

On finirait par devenir fou, ou par mourir, si on ne pouvait pas pleurer. [Maupassant]